mercredi 14 mars 2012

mardi 6 mars 2012

CONTRE LES SUPPRESSIONS DE POSTES : UNE PREMIÈRE RÉACTION


Mardi 6 mars, nous avions décidé de diffuser à la porte du lycée la lettre aux parents invitant à signer la pétition en ligne afin de dénoncer les suppressions de postes et les conséquences qui en découlent.
Une quarantaine d'entre nous ont participé à cette action.

France 3 et Radio France Bleu Maine étaient présents, Le Maine Libre ayant fait état de notre mécontentement dans son édition de la veille.

mercredi 29 février 2012

Pétition en ligne adressée à M. le Recteur de l'académie de Nantes.

LETTRE AUX PARENTS : SAIGNÉE AU LYCÉE LE MANS SUD



 

Lors de la réunion de la commission permanente du conseil d’administration du lycée Le Mans Sud, il a été confirmé qu'il y aurait 100 heures de cours en moins par semaine pour faire fonctionner notre établissement à la rentrée prochaine.
Pourtant, il est prévu que le lycée accueille 130 élèves en plus !

Une telle décision, cela signifie :

ñ   un moins bon encadrement pour les élèves (20% des professeurs en moins en cinq ans)

ñ   la généralisation de classes à 35 élèves, ou même plus, à court terme !

ñ   moins de travail en groupes à effectifs réduits, ce qui est pourtant indispensable pour l'étude des langues, pour le travail en laboratoires, en construction automobile, par exemple, et pour aider les élèves à bien apprendre, dans de nombreuses matières.

ñ   la remise en cause de l'option Média en 1ère-Terminale L.

ñ   la diminution de 10h d’AP (Accompagnement Personnalisé) en 2nde générale   (- de groupes, + d’élèves par groupe : accompagnement dit “personnalisé” à 25 !)

ñ   la suppression d’enseignements en options à l’examen du BTS rapportant des points supplémentaires

Pour toutes ces raisons, les conditions d’apprentissage et de réussite des élèves seraient dégradées.

Il est incompréhensible que notre lycée, qui présente une grande mixité sociale, ce qui fait toute sa richesse et son intérêt, et qui accueille plus d’élèves de catégories socio-professionnelles moins favorisées que des lycées de centre ville, perde autant de moyens pour fonctionner.
Avec beaucoup d’énergie, nous arrivons à permettre à nos élèves de réussir leurs études et de pouvoir s’y épanouir. C'est le résultat d’un investissement et d’un travail de longue haleine. Nous ne voulons pas perdre cet investissement, et que l’établissement aille rejoindre les lycées de seconde zone, qui dysfonctionnent parce qu’on n’estime pas réaliste qu’il en soit autrement.

Nous sommes donc très inquiets et nous avons décidé de vous en informer. Nous comptons sur votre soutien dans la mobilisation que nous avons entreprise pour obtenir les moyens de réussir la rentrée prochaine.

Les enseignants du Lycée Sud, inquiets et en colère, réunis en Assemblée Générale du 28/02/2012 et soutenus par les organisations syndicales CGT-FSU du lycée.

Nous vous invitons à soutenir notre action en signant la pétition en ligne sur le site notre blog: http://profsdulycelemanssud.blogspot.com/

mardi 28 février 2012

Compte-rendu de la réunion du 28.02

Un rendez-vous donné à tous les collègues

Nous nous sommes réunis nombreux aujourd'hui à 13H afin de faire le point sur la situation actuelle dans l'établissement et pour décider de ce que nous voulions et pouvions faire.

La situations est la suivante: 11 suppressions de postes et 4 créations de postes. De nombreux dédoublements sont supprimés et les classes seront de plus en plus chargées, avec le résultat que l'on connaît pour tous ceux qui travaillent et apprennent dans ce lycée -- sans compter les incertitudes de ceux qui n'y seront plus. 44 postes en moins en 5 ans, rappelons-le tout de même, ce qui fait près de 20% de suppressions de postes. Une réduction non négligeable de l'encadrement des élèves, dont nous ressentons les effets dans les problèmes disciplinaires.

Après avoir déjà écrit aux responsables politiques locaux et régionaux ainsi qu'au rectorat afin de faire part de notre inquiétude concernant la dégradation des conditions d'apprentissage dans le lycée, nous souhaitons faire une lettre aux parents, premiers concernés quant à l'avenir de leurs enfants et aux conditions d'apprentissage dont ils bénéficient. Nous avons mis au point les éléments à y faire figurer (classes surchargées et apprentissages de plus en plus difficiles, et dégradation ciblée sur notre lycée dans la commune), et décidé de distribuer aux élèves cette lettre à remettre aux familles, devant le lycée mardi prochain entre 7H30 et 8H00. Nous convierons la presse et les médias à cette action. Ceux qui n'ont pas cours ce jour-là à 8H00 pourront poursuivre avec eux les entretiens.
Nous solliciterons ensuite une entrevue au rectorat de Nantes afin de dénoncer la peau de chagrin des heures auxquelles les élèves ont droit dans notre lycée : 100 heures poste par semaine en moins cette année, après 100 heures aussi l'an passé. Comment comprendre ce traitement, qui aboutit mécaniquement à des classes surchargées dans lesquelles l'apprentissage devient problématique, dans ce lycée qui forme la plus grande proportion d'élèves de CSP moins favorisées du Mans?

Rendez-vous mardi prochain 6 mars à 7H30 devant le lycée pour distribuer la lettre aux familles.
Soyons aussi nombreux que possible pour que cette action puisse montrer notre détermination.

N'hésitez pas à faire part de vos suggestions en commentaires ou bien sûr de vive voix d'ici là.

La lettre se termine par une invitation à signer une pétition en ligne hébergée à l'adresse suivante (on peut signer sans attendre!) :
http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2012N21509

jeudi 26 janvier 2012

Réunion du jeudi 26 janvier 2012 -- reprise du blog et agenda

A l'attention de tous les collègues qui se sentent concernés:

RENDEZ-VOUS MARDI 31 JANVIER :

9 H PARVIS GARE NORD 
On accompagne ceux qui vont prendre le train pour aller manifester à Paris, pour les autres nous manifesterons au Mans
13H30 EN SALLE DES PROFESSEURS
1) Pour discuter ensemble de la situation et de notre réaction à celle-ci
2) Pour rédiger des lettres à l'adresse de tous les acteurs concernés sur notre refus de classes surchargées, avec une hémorragie de postes au lycée professionnel
LYCEE GENERAL ET LYCEE PRO solidaires
3) Rencontre avec les médias proposée à 14H30

Ce qui ressort de la réunion du 31 janvier:

Nous avons entendu aujourd'hui nos collègues de bac pro vente exposer leurs conditions de travail déjà difficiles, pour elles comme pour les élèves de classes actuellement autour de 25 élèves.
L'année prochaine, pour ces classes dont les élèves ont chacun besoin de beaucoup d'énergie et d'attention, comme nous le savons bien, on nous parle de mettre 35 élèves ou plus ensemble.
Ce n'est pas raisonnable de les prendre dans ces conditions, ni pour eux, d'abord et avant tout, ni pour l'enseignant ensuite. Il est de notre devoir de ne pas travailler quand les conditions deviennent propices à la catastrophe pédagogique et humaine, avec l'impossibilité éventuellement de repérer des harcèlements, des violences, des comportements dont on ne pourra ensuite que regretter qu'il est trop tard quand le mal sera fait.
Notre lycée tient humainement le coup dans un contexte social qui n'est pas favorisé, et c'est parce qu'il y a des moyens qui le permettent, qui n'ont rien d'énorme, et qu'il ne faut pas enlever. Le lycée Sud est un endroit où on peut apprendre et travailler, dans une ambiance sereine, sans dégradations, qui fonctionne ; nous voulons qu'il le demeure et même aille en s'améliorant.
Alors nous prenons nos responsabilités, et nous le dirons mardi 31 janvier à toutes les personnes qui doivent l'entendre: les familles de ces élèves, qui doivent savoir ce qui se passe et qui s'inquiètent déjà des conditions actuelles (elles vont sûrement apprécier l'ajout de 10 élèves à ces classes déjà problématiques), l'administration, le rectorat, la presse, les médias en général: nous ne prendrons pas ces classes absurdement surchargées. Ce serait irresponsable.
Nous espérons vivement que notre actions amènera un engagement clair, et que les classes reviendront à un nombre d'élèves raisonnable, avec une limite supérieure du nombre d'élèves clairement fixée.
Si cela ne devait pas être le cas, il est envisagé que les professeurs de ces classes surchargées usent d'un légitime droit de retrait à la rentrée et que les professeurs des autres classes, du lycée professionnel et du lycée général, soutiennent leurs collègues en arrêtant aussi le travail.
Tout ce que nous espérons, c'est qu'il ne faudra pas en arriver là, et que le nombre d'élève par classe demeure constant, pour ne pas dégrader des conditions souvent déjà difficiles.

lundi 16 mai 2011

Mobilisation ce lundi 16 mai : action et résultats

La mobilisation et la grève s'est poursuivie ce lundi avec des effectifs comparables à ceux de jeudi dernier. En voici, sans hiérarchie, les motifs.

Nous demandons le maintien de l'option biotechnologie en section STL à la rentrée prochaine et nous nous inquiétons vivement de la façon dont sont traités les élèves et leurs familles : la préinscription dans la seconde concernée a déjà été faite. Le rectorat nous dit que c'est la région qui refuse de financer le matériel nécessaire. Nous avons dès lors écrit à M. Auxiette, président, et à M. Orphelin, chargé de l'éducation à la région, pour demander ce qu'il faut répondre aux élèves et familles qui ont demandé à intégrer cette section en septembre.
Nous alertons les médias également. qui pourront demander à la région et au rectorat, dans l'intérêt des élèves et de leurs familles, ce qui sera fait des voeux des élèves.
Nous rappelons qu'il s'agit d'une diminution de l'offre de formation dans notre lycée, qui lui portera nécessairement préjudice. L'enseignement public et gratuit n'offrira pas sur notre secteur l'option biotechnologie, qui devrait en principe ouvrir dans l'enseignement privé. L'engagement financier des familles n'est pas le même dans un cas et dans l'autre, est-il besoin de le rappeler ?

Nous rappelons encore, comme depuis des mois, notre grande inquiétude sur la gestion de la vie scolaire dans notre lycée l'an prochain, avec un poste de CPE en moins. Les élèves donnent  du travail en quantité déjà plus que suffisante aux CPE, tant à l'internat qu'au lycée même. Nous sommes alertés par nos CPE sur une situation qui est déjà à la limite du raisonnable à l'heure actuelle.

Nous demandons par ailleurs que le poste de notre collègue de physique-chimie devant partir à la retraite à la fin de l'année prochaine ne soit pas transformé en poste de TZR, afin qu'il finisse sa carrière titulaire de son poste fixe. Nous ne voulons pas cautionner le procédé. qui a été employé.  Nous rappelons que cette solution ne coûterait rien de plus. Il faudrait juste, à l'heure actuelle, du point de vue du rectorat, attendre un an pour que le quota initialement prévu des postes fixes à supprimer au lycée Sud soit atteint, et à ce prix notre collègue pourrait terminer sa carrière titulaire de poste fixe. La demande ne nous semble pas exorbitante. Il s'agirait de suspendre un moment une logique de comptabilité qui même pas financière, puisqu'elle porte simplement sur le nombre de postes supprimés sur l'exercice de cette année.

Nous réaffirmons enfin notre solidarité avec les professeurs dont nous n'avons pas pu sauver les postes, et qui doivent quitter un établissement où ils sont engagés depuis des années. Ils seront remplacés par des vacataires et des contractuels, dont le travail est généralement morcelé sur plusieurs établissements, moins payé, et dont l'engagement dans l'établissement ne peut pas être le même.

Nous attendons encore une réponse à ces demandes, qui ont été formulées et envoyées à la région et au rectorat.