lundi 16 mai 2011

Mobilisation ce lundi 16 mai : action et résultats

La mobilisation et la grève s'est poursuivie ce lundi avec des effectifs comparables à ceux de jeudi dernier. En voici, sans hiérarchie, les motifs.

Nous demandons le maintien de l'option biotechnologie en section STL à la rentrée prochaine et nous nous inquiétons vivement de la façon dont sont traités les élèves et leurs familles : la préinscription dans la seconde concernée a déjà été faite. Le rectorat nous dit que c'est la région qui refuse de financer le matériel nécessaire. Nous avons dès lors écrit à M. Auxiette, président, et à M. Orphelin, chargé de l'éducation à la région, pour demander ce qu'il faut répondre aux élèves et familles qui ont demandé à intégrer cette section en septembre.
Nous alertons les médias également. qui pourront demander à la région et au rectorat, dans l'intérêt des élèves et de leurs familles, ce qui sera fait des voeux des élèves.
Nous rappelons qu'il s'agit d'une diminution de l'offre de formation dans notre lycée, qui lui portera nécessairement préjudice. L'enseignement public et gratuit n'offrira pas sur notre secteur l'option biotechnologie, qui devrait en principe ouvrir dans l'enseignement privé. L'engagement financier des familles n'est pas le même dans un cas et dans l'autre, est-il besoin de le rappeler ?

Nous rappelons encore, comme depuis des mois, notre grande inquiétude sur la gestion de la vie scolaire dans notre lycée l'an prochain, avec un poste de CPE en moins. Les élèves donnent  du travail en quantité déjà plus que suffisante aux CPE, tant à l'internat qu'au lycée même. Nous sommes alertés par nos CPE sur une situation qui est déjà à la limite du raisonnable à l'heure actuelle.

Nous demandons par ailleurs que le poste de notre collègue de physique-chimie devant partir à la retraite à la fin de l'année prochaine ne soit pas transformé en poste de TZR, afin qu'il finisse sa carrière titulaire de son poste fixe. Nous ne voulons pas cautionner le procédé. qui a été employé.  Nous rappelons que cette solution ne coûterait rien de plus. Il faudrait juste, à l'heure actuelle, du point de vue du rectorat, attendre un an pour que le quota initialement prévu des postes fixes à supprimer au lycée Sud soit atteint, et à ce prix notre collègue pourrait terminer sa carrière titulaire de poste fixe. La demande ne nous semble pas exorbitante. Il s'agirait de suspendre un moment une logique de comptabilité qui même pas financière, puisqu'elle porte simplement sur le nombre de postes supprimés sur l'exercice de cette année.

Nous réaffirmons enfin notre solidarité avec les professeurs dont nous n'avons pas pu sauver les postes, et qui doivent quitter un établissement où ils sont engagés depuis des années. Ils seront remplacés par des vacataires et des contractuels, dont le travail est généralement morcelé sur plusieurs établissements, moins payé, et dont l'engagement dans l'établissement ne peut pas être le même.

Nous attendons encore une réponse à ces demandes, qui ont été formulées et envoyées à la région et au rectorat.

samedi 14 mai 2011

Quelles avancées pour la journée d’hier ?

 Nous avons reçu hier, en raison de notre mobilisation très suivie, la visite de notre inspecteur d’académie.
Quelles nouvelles ?
Le poste de physique-chimie d’un de nos professeurs proche de la retraite est converti en poste de remplaçant, avec l’engagement que ce remplacement s’effectuera au lycée Sud, au cours de l’année prochaine, dernière année avant le départ en retraite du collègue. On ne laisse pas le choix au collègue et il est désigné d’office parmi les deux professeurs concernés par le départ en retraite l’en prochain, ce que ledit collègue prend comme une sanction à son égard. De fait, quel est l’intérêt de l’élimination de poste fixe pour notre collègue pour le rectorat, sachant qu’il n’y aura aucune différence comptable ? Simplement, avoir dès cette année rempli un certain quota (non négligeable, vraiment bravo) de postes fixes éliminés au lycée Sud. On ne peut pas attendre un an et préserver la fin de la carrière d’un professeur ; non, faisons du chiffre immédiatement. D’abord le devoir quantitatif d’élimination de postes fixes.

Nous ne nous sommes pas mobilisés pour désigner le candidat à la perte de son poste fixe, et préférer le jeune au vieux. Notre éthique de collègues ne peut nous permettre de nous satisfaire de ceci. Avoir sauvé le poste d’un collègue, c’est bien, et nous nous en félicitons car le lycée conserve un professeur qui y est pleinement engagé depuis plusieurs années, ce qui compte avec les départs qui s’annoncent. Mais cela n’a pas à être « échangé » contre la dernière année de poste fixe d’un autre collègue.
« Jamais contents » : non, juste soucieux de décence et de solidarité entre collègues.

Ce n’est pas fini – si seulement !
 Autre nouvelle apportée par Monsieur l’inspecteur d’Académie : en fin de compte, la demi classe de STL biotechnologie, qui ouvre en septembre chez nous, de même par ailleurs qu’au lycée Notre Dame, n’ouvrira finalement pas au lycée Sud. Eh non. Pourquoi ? Comme ça.
Nous réduisons donc d’autant l’offre de formation gratuite, dans le lycée public, pour nos élèves. Et la section STL entière en souffrira, car il est plus intéressant de venir dans un lycée avec les deux options, physique-chimie et biotechnologie, afin de pouvoir se déterminer sereinement sur le choix que l’on fera, que dans un lycée à l’offre moins ouverte. Donc les inscriptions en STL en pâtiront, et si l’on a quinze élèves plutôt que trente, ce sera la faute du lycée, de ses profs, de son administration, de tout le monde sauf des personnes vraiment concernées. Et on fermera une demi STL au lycée Sud.
Alors non, nous ne pouvons pas reprendre comme si tout était réglé. Neuf postes en moins dont un poste de CPE déclaré absolument non négociable (on verra si les problèmes que cela posera à la vie scolaire dans notre lycée le seront, eux, négociables). Une option qui nous est retirée sans tambour ni trompette alors que les élèves ont déjà rendu leurs fiches de préinscription en tenant compte de cette option, qui leur a été officiellement proposée par l’Education Nationale – une belle malhonnêteté à leur égard et à l’égard de leur famille ! Bah, celle-ci « bougera » moins que dans les lycées de centre-ville, après tout. Sans compter le travail des collègues pour préparer la rentrée dans cette section.

Donc non, ce n’est pas acceptable et nous nous voyons contraints de défendre encore le lycée en sacrifiant la sérénité des cours et une partie de notre salaire.


Nous avons voté la reconduite de la grève lundi si nous n’avons aucune réponse juste aux demandes que nous formulons.
 

mercredi 11 mai 2011

Journée de grève du 12 mai : on aura repoussé jusqu'au bout, mais rien d'autre ne permet de se faire entendre.

Le jeudi 12 mai 2011, premier jour d'une grève reconductible au lycée Sud.

Trop de suppressions de postes, 9 toujours pour le lycée Sud, et sans que nos actions aient eu d'écho au rectorat, malgré la promesse de la sauvegarde d'au moins un poste de physique-chimie sur le lot, lorsque nous sommes allés déposer notre pétition et dire la difficulté dans laquelle nous serions d'assurer honnêtement les cours dans les conditions qui nous serons faites.

Qu'au moins ce poste qui nous avait été déclaré "sauvable" soit effectivement sauvé, sans que rectorat et administration du lycée se renvoient la balle de la responsabilité  de conserver un poste de titulaire sur un horaire complet de titulaire: 18H, sur LGT et LP. Sachant que l'année prochaine deux départs à la retraite en physique-chimie (se pourrait-ils qu'ils ne fussent pas remplacés? La question fait même sourire) "libèrent" 36 heures qu'il faudra bien donner aux élèves, et que la réforme de la STL ne permet tout de même pas d'éliminer au point que notre collègue se trouve en sous-service.

Demande pharamineuse, vraiment: conserver un titulaire pour faire son travail, en service complet, plutôt que d'accepter la précarisation de notre métier et son exercice par des personnes vacataires, des contractuels, payés et formés à l'économie, au total détriment des élèves, non plus à la marge, sur des remplacements ou des horaires provisoires, mais de façon permanente et instituée.

Notre lycée n'a pas une image de lycée de centre-ville avec concours général à la pelle et élèves tirés d'affaire par leur milieu d'origine: c'est un lycée intéressant par sa mixité et le volontarisme de ses équipes pédagogiques, qui sont attachées à leur travail et obtiennent de belles réussites. En effet, ce que l'Education Nationale appelle "valeur ajoutée", à savoir réussite des élèves rapportée au milieu d'origine, est meilleur que dans beaucoup de lycées de profils semblables dans l'académie. Ce travail précieux pour nos jeunes ne se fait pas comme ça, tout seul: il faut le préserver.
Nous avons voulu le faire savoir et le défendre ici, et demain nous entendons montrer notre détermination pour sauver un poste de physique-chimie, poste dont la viabilité a été confirmée par le rectorat lui-même.
Nous pourrons reprendre le travail, les cours, les surveillances d'examens du BTS, si du moins cette simple revendication, dont la légitimité est évidente, est entendue.

dimanche 20 mars 2011

PETITION

Vous pouvez nous soutenir !
Signez en ligne en une minute la pétition qui se trouve à l'adresse suivante :
http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2011N6968
Faites signer autour de vous et faites connaître notre cause : diffusez largement le lien vers notre site profsdulyceesud.org 
MERCI DE VOTRE SOUTIEN

LA MANIFESTATION DU 19 MARS AU MANS

Beaucoup d'entre nous ont été bloqués au lycée par les portes ouvertes.
Nous avons fait signer la pétition qui atteint maintenant 1032 signataires.
Il y a eu 500 manifestants au Mans et notre banderole a été remarquée, filmée, photographiée (merci à Karine de l'avoir fabriquée)
Nous n'avons pas encore dit notre dernier mot !

FAIRE LE POINT

Le Conseil d'Administration a une nouvelle fois rejeté la Dotation Horaire Globale.
Une nouvelle assemblée Générale a regroupé 60 d'entre nous.
Nous avons renouvelé nos revendication contre les suppressions de postes pour le maintien de l'offre de formation, contre le gâchis humain et financier que représentent les décisions du Rectorat.
Une audience va être demandée au Rectorat à laquelle nous invitons des représentant de la région.
Prochain Rendez-vous
L'assemblée départementale contre les suppressions de postes Mercredi 23 Mars à l'amphithéâtre du Lycée Le Mans Sud.
Cette assemblée est soutenue par SUD Education (72), Le SNES du lycée Sud, Le SNUEP-FSU(72), l'UNSA(72) et la CGT Educ'Action (72).
Il aussi été décidé de participer à la manifestation du 19 Mars au Mans

lundi 14 mars 2011

COURRIER ADRESSÉ AU PRESIDENT DE LA COMMISSION EDUCATION DU CONSEIL REGIONAL DES PAYS DE LA LOIRE

Monsieur le Président de la Commission chargée de l'Education,
Monsieur Orphelin Mathieu,
Comme vous le savez, plusieurs Régions ont déjà annoncé leur refus de financer les nouvelles formations en STI.
Nous aurions souhaité connaître la position de la Région des Pays de la Loire à ce sujet ?
Pour vous donner un exemple je vais vous donner celui du LPO dans lequel je travaille : LPO Le Mans Sud.
Deux sections STI ont été remplacée par deux demi-section STI (résultat 6 postes supprimés). 
Une section STL physique chimie est remplacée par une demi section. En contre partie le Rectorat nous a octroyé une demi section STL biotechnologie pour laquelle nous n'avons ni les personnels qualifiés, ni le matériel. Une estimation a été faite du coût de cette nouvelle section pour la Région : 30 à 40 000 €.
Il y a donc des suppressions de postes, mais aussi une baisse de l'offre de formation pour notre établissement.
Notre blog : <http://profsdulyceesud.org/>vous donnera un état précis de ce qui se passe dans notre lycée.
Nous souhaiterions engager avec vous une démarche en direction du Rectorat afin d'obtenir une audience nous permettant d'expliquer les dysfonctionnements que tout cela entraîne.
Dans l'attente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur le Président de la commission Education du Conseil Régional des Pays de la Loire, nos salutations distinguées.
Lucien Ruimy
Secrétaire Académique de la CGT Educ'Action
Le SNES de l'établissement, les élus au CA de nos syndicats s'associent à notre Démarche

vendredi 25 février 2011

LES RENDEZ-VOUS DE LA RENTRÉE

Mardi 15 mars commission permanente du CA
Jeudi 17 mars heure d'information syndicale (CGT - FSU) de 13 à 14 h Amphithéâtre : tout le monde peut y venir afin de préparer la suite des événements
Jeudi 17 mars à 18 h Conseil d'Administration
Samedi 19 mars manifestation à 14 h 30 Place de la République  contre les suppressions de postes, il faut que nous y soyons le plus nombreux possible avec panneaux et notre banderole pour bien montrer qu'on refuse toujours les suppressions de postes
Mercredi 23 mars AG départementale second degré soutenue par CGT, FSU, SUD... contre les suppressions de postes : 26 dans le département pour les lycées. A l'amphithéâtre du Lycée Le Mans Sud
Jeudi 24 mars grève et manifestation au rectorat de Nantes
Bonnes vacances et on se retrouve en pleine forme à la rentrée !

mardi 22 février 2011

LE CONSEIL D'ADMINISTRATION REJETTE LA DGH


Par 17  voix contre(Enseignants, parents et élèves) sur 23 votants le CA
a rejeté la Dotation Globale Horaire (DGH) qui consacrait la suppressions des postes et la diminution de l'offre de formation.
Le CA a aussi adopté la motion suivante :

Motion contre la réforme STI / STL 
et contre les dotations en heures insuffisantes pour la rentrée 2011

Présentée par les représentants des personnels d’enseignement et d’éducation (SNES-FSU, CGT-education et Indépendants), les représentants des parents d’élèves (F.C.P.E.) et les représentants des élèves.

au Conseil d'administration du Lycée Polyvalent Le Mans Sud réuni en séance ordinaire le 22 Février 2011


Le CA du lycée, par la majorité de ses membres, proteste contre le mépris avec lequel sont traités les élèves, les parents, les enseignants et les personnels d’éducation de la cité scolaire.
10 postes d’enseignants et 1 poste de CPE doivent être supprimés à la rentrée prochaine. Ces suppressions représentent pour notre seule cité scolaire 11 % des suppressions de postes prévues pour toute l’Académie.
Or, ces postes d'enseignants sont nécessaires pour assurer correctement toutes les heures de cours de l'année prochaine. Au contraire, le lycée aurait besoin de plus d’enseignants confirmés pour bien fonctionner. Dans certaines sections, il est prévu 35 élèves par classe et dans la majorité des autres, les prévisions dépassent les 30 !
L’exemple des Terminales du Lycée Professionnel est particulièrement choquant : la dotation d’heures d’enseignement proposée par le Rectorat impose de regrouper les classes de Terminale Bac-Pro 3 ans avec les Terminales Bac-Pro 2 ans. Résultat, les élèves vont se retrouver dans des classes de 30 à 35 alors qu’ils n’ont pas le même parcours ni le même niveau ! (Et il s’agit d’une classe d’examen). La DGH (Dotation Globale Horaire) du LP ne permet donc pas de respecter les horaires conformes aux textes officiels…
Quant au LGT, la réforme imposée en STL et STI, déjà rejetée deux fois au CSE (Conseil Supérieur de l’Education), fait disparaître la Physique Appliquée ainsi que toutes les spécialités STI à part entière : Construction Mécanique, Electricité, Productique, Plasturgie, Maintenance Automobile,…), et diminue l’horaire d’enseignement technologique de 4h en classe de Première à la rentrée 2011, puis diminue encore de 3,5h en classe de Terminale à la rentrée 2012.
Aurions-nous mal compris le discours de Monsieur Le Président de La République du 4 Mars 2010 qui parlait de l’indispensable re-industrialisation pour l’avenir de La France?
Malgré cela la DGH proposée par le Rectorat reste déficitaire de 60 heures.
La suppression du poste de CPE est tout aussi choquante car elle diminue la capacité d’encadrement dont nos élèves ont tellement besoin.
Nous ne pouvons accepter que l'incidence des réformes se traduise par des suppressions de postes de titulaires pour les remplacer par des heures supplémentaires imposées aux enseignants restants et complétées par des moyens provisoires.
Monsieur Le Recteur a d’ailleurs envoyé à tous les enseignants de STI un courrier individuel les incitant entre autre à quitter l’enseignement !
Rappelons que notre établissement remplit ses missions sans manquer de dynamisme et d'innovations tout en accueillant un public défavorisé, en nombre largement supérieur aux moyennes départementales, académiques et nationales.

C’est pourquoi le CA du lycée, par la majorité de ses membres, demande qu’une vraie négociation s’engage avec le Rectorat pour disposer des moyens indispensables permettant d'assurer tous les enseignements dans des conditions favorables à la réussite de nos lycéens et étudiants.

DIFFUSION DE LA LETTRE AUX PARENTS AUX PORTES DU LYCÉE

Aujourd'hui une cinquantaine d'enseignants du Lycée Le Mans Sud ont participé à la diffusion aux élèves.


Cette présence massive a donné du poids au contenu de la lettre aux parents aux yeux de nos élèves.


Elle  marque aussi la détermination à ne pas accepter les suppressions de postes et la diminution de l'offre de formation faite aux jeunes.

LE SOUTIEN DU FRONT DE GAUCHE

Voici le communiqué de soutien du front de gauche. Espérons qu'ils ne seront pas les seuls !
Nous tenons à apporter notre soutien le plus vigoureux à l'équipe éducative du Lycée-Sud, aux lycéens, parents d'élèves, à celles et ceux pour qui la formation initiale représente les meilleures garanties pour une formation débouchant sur l'emploi, le maintien et le développement du potentiel industriel sur le département...
L'annonce de la suppression de 9 postes au Lycée-Sud intervient comme un déni de raison et de justice : le bassin de recrutement du Lycée-Sud concerne des secteurs géographiques gravement touchés par la crise sociale et économique ; Les sections technologiques Indutrielles (STI) et Labo (STL) proposaient un enseignement particulièrement attentif à des lycéens en difficulté et leur des poursuites d'études...
Le Rectorat, le Ministère doivent entendre la protestation qui grandit - et bien au delà de l'établissement ...
Nous en appelons à un soutien actif de la Région (comme cela et d'actualité dans d'autres régions)  pour le maintien et le développement de filières STI-STL au lycée Sud, comme au lycée Garnier de la Ferté Bernard etc... La Région des Pays de la Loire ne doit pas accepter ce gâchis de voir les équipements, ateliers, labos contamment remis en cause...
Les sections STI et STL peuvent et doivent être rétablies, le poste de CPE également.
Nous sommes bien dans une exigence d'une utilisation utile de l'argent pour une réponse contructive en direction de la jeunesse prenant en compte les inégalités sociales les plus flagrantes, les plus révoltantes...

Pour le Front de Gauche
Maryse Berger 
                                                 Huguette Hérin 
1ère Adjointe au Maire Le Mans       
  frontdegauche72@orange.fr   

lundi 21 février 2011

HUGUETTE HERIN NOUS ECRIT

Soutien bien sûr !
Je crois aussi que le Conseil régional doit faire entendre sa voix, sa protestation, son engagement auprès des équipes éducatives...et la rendre publique ...
Il a une responsabilité importante dans l'accueil, l'équipement, les ateliers, labos aménagés en conformité avec les programmes...Il ne peut accepter de gâchis en la matière...D'autant que la volonté affichée de développer des filières "productives" d'emplois dans chaque département va dans le sens de la sauvegarde et le développement de formations
qui se sont révélées attractives pour l'avenir des élèves eux-mêmes....
On ne peut que souligner que l'aire de recrutement du Lycée-Sud touche des secteurs en difficultés sociales persistantes...Il y va donc d'une exigence de solidarité et de justice sociale... 
Huguette Hérin enseignante à la retraite de lettre histoire pendant de très nombreuses années au LP Le Mans Sud
Ancienne représentante du Conseil Régional au CA des Lycées Le Mans Sud

vendredi 18 février 2011

UNE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE 80 ENSEIGNANTS DU JAMAIS VU

Avec les annonces diverses et variées nous en étions à 13 postes d'enseignants + un poste de CPE de supprimés avant la commission permanente du Conseil d'Administration.
Finalement, ce sont 9 postes supprimés + un poste de CPE.
Le regroupement des classes de bac professionnel (2 ans et 3 ans) en terminale semble aussi être abandonné.
A l'assemblée générale du Jeudi 17 février nous étions 80 enseignants, CPE, AE à l'assemblée générale du jamais vu au lycée SUD. Et un bon nombre de collègues ayant cours à l'heure de l'AG n'ont pu y participer.
Tout y a été discuté : lettre aux parents, actions au Conseil d'administration, au Rectorat...


Nos revendications :

- La mise en place à partir de la rentrée prochaine de deux demi-sections de STI alors que nous en avions deux entières marque un jugement négatif de la part du Rectorat des enseignants de cette discipline dans notre établissement. Alors que nos sections STI ont toutes ces dernières années, grâce au dévouement des équipes enseignantes, été des vecteurs de réussite pour nos élèves.
La mise en place d’une demi-section STL biotechnologique alors que nous n’avons ni le matériel ni les enseignants adaptés à cette section et la réduction à une demi-section STL physique-chimie  alors que là nous avons le matériel et les enseignants adaptés à cette section. Il nous apparaît ubuesque qu’il n’y ait pas eu une section entière STL physique-Chimie.
Par ailleurs le maintien des sections STG à des effectifs de 35 n’est pas non plus propice à un enseignement de qualité. 
C’est pourquoi nous demandons :
2 STI entières
Une section entière STL physique-Chimie.
L’ouverture d’une 3ième classe de 1ère STG et d’une 4ième classe de Tale STG.

- La suppression du poste de CPE est tout aussi choquante car elle diminue la capacité d’encadrement dont nos élèves ont tellement besoin. 
NON A LA SUPPRESSION DU POSTE DE CPE


- Les postes d'enseignants supprimés sont nécessaires pour assurer correctement toutes les heures de cours de l'année prochaine. C’est une aberration de les supprimer ! Au contraire, le lycée aurait besoin de plus d’enseignants pour bien fonctionner. Dans certaines sections, il y a 35 élèves de prévu par classe  et dans la majorité des autres, les prévisions dépassent les 30 !  
NON AUX SUPPRESSIONS DE POSTES !

jeudi 10 février 2011

LA GRÈVE DU 10 FEVRIER UNE OCCASION D'EXPRIMER NOTRE REFUS DES SUPPRESSIONS DE POSTES

La manifestation de l'éducation nationale au Mans a été l'occasion d'informer les autres collègues des suppressions de postes au Lycée Sud. D'informer aussi la Presse.
Les informations sur nos cartons ont été lues.
Notre nombre a été aussi l'occasion d'exprimer notre refus des suppressions de postes, des classes surchargées, des heures supplémentaires à gogo dans certaines matières.


Auparavant, dans la journée, les collègues ont vérifié toutes les dotations horaires

Les panneaux pour la manifestation ont été préparé dans le plus grand sérieux et dans une ambiance chaleureuse.



Une AG a décidé d'envoyer des courriers aux différentes instances, rectorales et politiques.

Notre lycée au Mans : un lycée qui a trop de moyens pour ce qu'il réalise?

Avec des classes de Terminale à 35 ou 37 élèves l'année prochaine en bac pro, qui peut croire que l'on puisse travailler, non seulement travailler correctement, mais travailler tout court ?

Avec, si tout se passe comme prévu, 8 postes de moins au lycée général et technologique, 1 CPE de moins, des coupes drastiques aussi de postes, annoncées mais encore inconnues dans le détail, au lycée professionnel, qu'aurons-nous comme possibilités de faire un travail honnête et formateur pour nos élèves?

Comment notre lycée, qui fait un travail éducatif et social non négligeable dans notre secteur, peut-il se voir affecter 10 pour cent des coupes drastiques prévues pour les diminutions de postes à la rentrée 2011 dans le département?
Sommes-nous un lycée qui a si peu besoin d'encadrement pour ses élèves? Notre image n'est pas celle d'un lycée de centre-ville avec latin, grec, et concours général à la pelle, et ce n'est pas non plus notre réalité. Nous faisons un travail fondé sur la mixité sociale, en nous engageant dans nos classes, où les choses se passent bien : notre lycée a des taux de "valeur ajoutée", c'est-à-dire de réussite des élèves par rapport à leurs milieux d'origine, meilleur que beaucoup d'autres de la région dans de nombreuses sections.

C'est du boulot, de l'engagement, et c'est fragile.


C'est précieux, surtout.


Ce sont des élèves qui vivent des années structurantes, qui deviennent des adultes qui sauront construire leur vie professionnelle, affective, intellectuelle. Nous voulons qu'ils soient, pour eux-mêmes et pour la société dans laquelle ils feront leur place, des moteurs et non des poids.

Qu'espère t-on construire comme société en déconstruisant les lieux où, plus qu'ailleurs, on apporte des éléments à des jeunes qui ne sont pas déjà tirés d'affaire par leur origine sociale?
Ils sont là ces gamins, de classes et d'origines diverses. Les laisser en rade, disons-le à ceux qui veulent moins d'Etat, moins d'impôts, moins de souci pour les autres dans la société, c'est se préparer énormément de ces problèmes sociaux qu'on veut éviter pour profiter de sa place au soleil, et que nous voulons combattre, pour notre part, pour ces jeunes eux-mêmes.

Lettre aux citoyens concernés : parents, familles, élèves, presse

HEMORRAGIE AU LYCEE SUD

11 enseignants et 1 conseillère d'éducation vont disparaître en septembre 2011. Pour le seul lycée Sud, cela représente 10 % des suppressions prévues sur l'ensemble de l'académie de Nantes. 35 à 37 élèves par classe, voilà ce qui attend les élèves l'année prochaine.

Dans ces conditions fortement dégradées, les enseignants s'interrogent sur la réussite des lycéens!
Dans les sections professionnelles, les élèves de Terminale qui préparent l'examen se retrouvent à 35 par classe alors qu'ils étaient 24 en classe de 1ère.

Au lycée, des professeurs d'anglais, de mathématiques, de construction mécanique, de maintenance automobile et de productique sont supprimés.

Tout ceci au détriment de la réussite des élèves!


Des enseignants du lycée Sud inquiets et en colère.