La mobilisation et la grève s'est poursuivie ce lundi avec des effectifs comparables à ceux de jeudi dernier. En voici, sans hiérarchie, les motifs.
Nous demandons le maintien de l'option biotechnologie en section STL à la rentrée prochaine et nous nous inquiétons vivement de la façon dont sont traités les élèves et leurs familles : la préinscription dans la seconde concernée a déjà été faite. Le rectorat nous dit que c'est la région qui refuse de financer le matériel nécessaire. Nous avons dès lors écrit à M. Auxiette, président, et à M. Orphelin, chargé de l'éducation à la région, pour demander ce qu'il faut répondre aux élèves et familles qui ont demandé à intégrer cette section en septembre.
Nous alertons les médias également. qui pourront demander à la région et au rectorat, dans l'intérêt des élèves et de leurs familles, ce qui sera fait des voeux des élèves.
Nous rappelons qu'il s'agit d'une diminution de l'offre de formation dans notre lycée, qui lui portera nécessairement préjudice. L'enseignement public et gratuit n'offrira pas sur notre secteur l'option biotechnologie, qui devrait en principe ouvrir dans l'enseignement privé. L'engagement financier des familles n'est pas le même dans un cas et dans l'autre, est-il besoin de le rappeler ?
Nous rappelons encore, comme depuis des mois, notre grande inquiétude sur la gestion de la vie scolaire dans notre lycée l'an prochain, avec un poste de CPE en moins. Les élèves donnent du travail en quantité déjà plus que suffisante aux CPE, tant à l'internat qu'au lycée même. Nous sommes alertés par nos CPE sur une situation qui est déjà à la limite du raisonnable à l'heure actuelle.
Nous demandons par ailleurs que le poste de notre collègue de physique-chimie devant partir à la retraite à la fin de l'année prochaine ne soit pas transformé en poste de TZR, afin qu'il finisse sa carrière titulaire de son poste fixe. Nous ne voulons pas cautionner le procédé. qui a été employé. Nous rappelons que cette solution ne coûterait rien de plus. Il faudrait juste, à l'heure actuelle, du point de vue du rectorat, attendre un an pour que le quota initialement prévu des postes fixes à supprimer au lycée Sud soit atteint, et à ce prix notre collègue pourrait terminer sa carrière titulaire de poste fixe. La demande ne nous semble pas exorbitante. Il s'agirait de suspendre un moment une logique de comptabilité qui même pas financière, puisqu'elle porte simplement sur le nombre de postes supprimés sur l'exercice de cette année.
Nous réaffirmons enfin notre solidarité avec les professeurs dont nous n'avons pas pu sauver les postes, et qui doivent quitter un établissement où ils sont engagés depuis des années. Ils seront remplacés par des vacataires et des contractuels, dont le travail est généralement morcelé sur plusieurs établissements, moins payé, et dont l'engagement dans l'établissement ne peut pas être le même.
Nous attendons encore une réponse à ces demandes, qui ont été formulées et envoyées à la région et au rectorat.
Nous attendons encore une réponse à ces demandes, qui ont été formulées et envoyées à la région et au rectorat.